lundi 2 novembre 2009

Au Forum du Mouvement Fondateur: Christian Pagès

     http://www.myspace.com/christianpages                         Chris Pagès
   L'histoire d'une vie, c'est aussi un chemin de conscience et l'acuité d'un regard.
Vie d'artiste
Vie de passeur.
Vie d'être et de lumière

Un reportage à ne pas manquer!
www.dailymotion.com
 Et restez positifs!

   "J'ai créé tant de beaux spectacles que m'a vie s'en est enrichie et mon âme aussi."
 Christian Pagès


 L'école était sur la scène du théâtre Jacques Prévert à Joinville le Pont le jeudi 18 Février 2010 dans une oeuvre originale et très créative, inspirée et de nature à éveiller votre imaginaire.
 Phaedra ou l'amour interdit
 Operium musicus
 par Jean Racine et Christian Pagès
 en étroite collaboration et par amitié pour
 les histoires de vies.
  Sur la scène Prévert à nouveau le 1° avril dans une chorégraphie créée pour eux  :
"Danse et gueule face à la vie bel humain ou pourquoi t'as interdit l'amour?".

La vidéo du spectacle "Cabaret Jazz"
  Les étudiants de l'Ecole Supérieure du Spectacle étaient sur scène avec les artistes professionnels diplômés de l'Ecole à l'affiche du spectacle "Cabaret Jazz" au mois de janvier 2010.
  Ils donnent à nouveau ce spectacle sur la grande scène de la salle Olympe de Gouges 15, rue Merlin dans le 11° à Paris le 29 Avril.

samedi 17 octobre 2009

L'Ecole Supérieure du Spectacle à Joinville le pont. Un lieu écologique.

L'Ecole de la Vie
Voir aussi: http://afm-temoignages.blogspot.com/  puis revenir ici.
Cette école a existé durant trente cinq ans
Création en 1977
Elle forme et construit l'artiste.
Elle donne vie aux rêves enfouis et leur donne corps et santé.
Nos artistes sortent de formation et entrent dans le rêve d'une réalité conquise et forte  de leur puissance de création et de leur motivation dévoilée.

Regardez la vidéo de nos derniers examen et diplômes
le29 Avril 2010.


vendredi 16 octobre 2009

L'école Supérieure du Spectacle Entrée en scène...

Ce blog va évoluer régulièrement;
L'histoire de l'école est livrée par épisodes. Et chaque article est enrichi régulièrement.

http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=10539&URL_DO=DO_PRINTPAGE&URL_SECTION=201.html


Après avoir consulté ce blog, et si vous voulez en savoir plus sur  Christian Pagès,
cliquez sur le lien suivant:

http://coachaccompagnateurdevie.blogspot.com/

Je publie ces notes par soucis d'honnêteté afin que les personnes qui souhaitent nous rejoindre dans l'aventure de l'Ecole Supérieure du Spectacle sachent dans quel esprit ils seront formés et par qui.
Je raconte quel artiste pédagogue je suis devenu et quelles sont mes intentions.
Ainsi, j'espère que beaucoup retrouveront ici ce qui peut nous rapprocher afin d'avoir envie de vivre une aventure de formation ensemble qui nous mène droit au succès mérité.
Je garde ce blog ouvert et vivant afin que l'histoire serve le présent

Une sirène abandonnée et jetée au rebus dans un hall du Hilton Paris Suffren

Il y a tant et tant à apprendre de la vie. Ne la laissez pas passer sans rien faire pour que naisse votre créativité Vous avez le devoir de vous ouvrir à vous-même. Et n'oubliez jamais que vous êtes simplement la réalisation exacte de vos désirs et de votre propre lumière.

Par le lien suivant vous avez une vidéo de l'école
http://videos.lefigaro.fr/video/iLyROoafJ2lI.html

L'histoire telle que je l'ai vécue... par Christian Pagès
  J'ai écrit 200 pages. En voici quelques unes...
Artiste ! Un métier ?
J'ai créé cette Ecole en 77 à l'image de l'artiste que je suis et de l'homme que je deviens chaque jour.
J’ai de mémoire toujours voulu être artiste. Quel que soit l’art, je suis chez moi .je me sens au centre de l’action et l’âme du sujet. A cinq ans j'ai vu mon avenir, décidé de mon métier et d'y consacrer ma vie. J’ai étudié les arts plastiques, le cinéma, la danse, le théâtre et le chant ; et tous ces outils n’en ont toujours fait qu’un seul pour moi, démultiplié en facettes à mille nuances pour que l’homme s’exprime et s’améliore et qu’il prenne conscience par ses voies sensibles, qui sont les plus justes, de tout son potentiel et des chemins qui y conduisent. Tous les détracteurs que j'ai pu rencontrer n'ont jamais entamé mes certitudes faites de passion et de visions.
Préparations en loges

J’ai en mémoire
J'ai en mémoire tous les instants de scène, de création et de tournages.
 Que ce soit Luis Bunuel, Claude Autant Lara, E. Molinaro, Jean Yanne, Stelio Lorenzi, Michel Favard ou tous les autres qui m'ont fait l'honneur de me diriger sur un plateau, chacun m'a offert un cadeau immense, celui de me permettre de réaliser ma vie, mon art, mon être et ma passion.
Je garde en moi comme un trésor tous les instants d'intensité qui firent de moi l'artiste que je suis devenu. Je suis nourri de ces richesses qui ont éclairé mon chemin et qui m'ont permis de guider les êtres qui me confièrent leur formation et par là leur vie d'artistes.
J’ai en mémoire tous les artistes et tous les êtres que j’ai formés, que ce soit lors d’un simple cours ou le long d’une formation intensive à temps plein durant trois ans ou plus. Bien sûr, en disant cela, j’exagère surement .Car comment pourrais je me souvenir de tous les êtres que j’ai eu à regarder, ressentir et guider pendant ces quarante dernières années ? Moi qui ne suis pas physionomiste, et qui parfois ne reconnais pas un ancien élève lorsque que je le croise dans la rue ou qui ai oublié son nom, alors que son visage me dit quelque chose. Je suis attentif à l’âme, non à l’apparence.

            Eve Druelle et Mathilde Périnelle dans "Paris Cosmopolite" en répétition.
Les souvenirs sont là, multiples, variés, riches de leur valeur propre et de l’enseignement qu’ils m’ont apportés. Sont présentes les images, les situations, les mots aussi .Il m’est plusieurs fois arrivé de croiser un ancien élève qui ne se souvient pas d’un moment essentiel de son parcours avec moi. Chaque instant fut important. Chaque être fut essentiel .Le parcours m’a permis de développer mon enseignement, de trouver des chemins, des signes, des actes, pour aider, former, développer, faire naître, ceux que j’ai accompagnés, dont j’ai eu la responsabilité, pour un temps de vie mystérieux, merveilleux et précieux. J’ai en mémoire chaque instant de scène, tous les gestes et tous les regards face aux cameras. Tout ceci m’a constitué, en tant qu’artiste comme en tant que formateur. J'ai beaucoup appris de l'expérience et de mes nombreuses erreurs durant ce tiers de siècle. J'ai grandi peu à peu par les succès, mais surtout par les erreurs commises, les peines et les faiblesses qui m'ont guidées vers l'apprentissage et la force acquise.
Production internationale et tournées.

Mon expérience est mêlée à celle de tous ces personnages, tous ces êtres de cœur et de sensibilité, de créativité et d’espoir. Elle est celle du créateur qui remet à chaque instant son ouvrage à l’œuvre, en réflexion avec un sentiment d’imperfection. L’humain y est central avec ses doutes, ses craintes, ses crises existentielles et son angélisme. C’est de cette aventure que je parle ici ….De ce parcours qui m’a mené à mieux connaitre les êtres humains, à les façonner leur faire exprimer leurs rêves et leurs fantasmes les plus improbables.
"Paris en chanté", première version à l'Aktéon.
Ci-dessus Marlène Rémia, Claire Lussiana et Lucie Charbonneau.
A l'accordéon Jean-Yves Mullatier

J’ai vu évoluer, puis se transformer de façon incroyable des centaines, des milliers de rêveurs. Je les ai accompagnés afin de leur permettre d’abord la confiance en eux-mêmes. Puis je les ai vus, créés, modelés et regardés se réaliser. Leurs joies furent les miennes. Chaque transformation possédait en substance sa potion exemplaire et pourtant unique dont je connaissais le secret. Combien de fois ai-je entendu : « j’ai besoin de savoir où je vais ! » « J’ai besoin de sentir, d’adhérer ! », « Pourquoi dois –je faire cela, passer par là ? »Et toujours, je répondais, tais-toi ! N’essaye pas de comprendre ; je me fiche de ce que tu ressens. Avance ! « .Et au bout du compte, de choc en crise, de heurts en révoltes, j’ai obtenu l’impossible d’éclosion insensée qui permet à l’être quelconque de se réaliser le temps de l’œuvre, le temps d’un feu d’artifices de magie d’émois. Le temps d’un spectacle, d’une scène, d’un instant de pure magie, magie, magie…..

http://coachaccompagnateurdevie.blogspot.com/
           Christian-Alexis Pagès sur la scène du théâtre de Paris en 1980.
MA DIFFÉRENCE

Mon enseignement s’est tout de suite différencié de ce qui se pratique dans les organismes qui proposent des cours de danse, de théâtre et de chant. J’ai pris l’habitude de dire aux postulants : « ne venez pas ici chercher des cours ».Je dispense une formation professionnelle . L'Ecole Supérieure du Spectacle a été plagiée maintes fois. Pourtant, aujourd'hui encore son cursus, ses images, sa mission restent uniques et irremplaçables. Et personne ne peut lui prendre son âme ni "imiter" sa philosophie.
Que l’on souhaite déboucher sur une profession ou simplement transformer sa vie en la rendant plus créative et en devenant plus performant, le temps et l’aventure se déroulent le long d’une évolution positive, dont l’artiste est souvent inconscient et dont il ne voit pas les « ficelles » que j'ai pu tirer au jour le jour.

"60 et quelques... "spectacle mis en scène par Christian Pagès
 J’utilise une polyvalence, essentielle, ingrédients multiples, richesse offrant l’exploitation de tous les modes d’expression de l’individu. j’ai appris à pratiquer les arts de la scène, comme le théâtre, la danse, le chant, la musique. Je mets en valeur l’écriture et l’art oratoire. Je permets à chacun de s’autoriser l’apprentissage de tous ces arts, de les pratiquer, les mettre en œuvre et de se présenter à un public dans le cadre d’une mise en scène magique, non démonstrative, non condescendante, mais bien esthétique et adaptée à l’œuvre proposée.
Couronne

Ainsi se met en forme la réalisation de tous les modes d’expression L’artiste est alors reconnu pour sa maîtrise, quelle qu’en soit le niveau acquit, de l’ensemble de ses facettes expressives, il utilise son corps, sa voix, son regard, sa présence, sa musicalité. Mais Il met aussi en valeur son caractère, sa force, son énergie, sa finesse, sa sensibilité, sa virilité et sa féminité !.C’est une renaissance !
Séance photos

Nous arrivons dans ce bas monde, apprenons à marcher, parler, à voir, à entendre, à raisonner. Mon enseignement propose de reprendre le processus à zéro. Je dis bien à zéro. Le but étant d’apprendre à tenir sur ses deux jambes .Et je suis très sérieux en disant cela. Car l’évolution est impressionnante. Je vois des personnes déhanchées, se balançant, cambrées, trop en avant, trop en arrière, trop de côté, la tète penchée. Les bras ne savent pas quoi faire d’eux mêmes. Le genoux tremble ou s’agite. Les doigts se crispent .Les yeux tournent, se perdent dans l'espace-temps.
Eve Druelle et Elodie Anahy en duo.

Le travail à faire est énorme .Mais il y a une fin bien que nous devons toujours la remettre sur le tapis.

Travailler la présence est à ce prix. Ensuite vient la phase de «déliés » que ce soit sur le plan corporel ou encore vocal. Le délié est essentiel. il permet de glisser sur le temps et de relier l’esprit dans le mouvement .Il évite les ruptures de rythmes, d’images, de voix .Il hypnotise l’artiste puis le public. Le lié impose la retenue, la vision du but, la conscience du chemin. Il permet de planifier, de construire, d’édifier.

Le lié permet au danseur une permanence du mouvement magique à l’œil du public. Il permet au chanteur une grande finesse d’interprétation et lui donne tous les passages d’un son à l’autre toutes les nuances et les profondeurs. L’acteur trouve dans le lié la justesse et entre autres celle de ses silences. Il crée son rythme et donc la vie Il y trouve l’assise du soutien indispensable à l’évolution de son jeu.
Promotion 2010

Alors peut commencer le travail proprement dit de l’instrument. Notre mission consiste à trouver sa justesse, afin qu’il sonne et qu’il soit en accord avec nos intentions et nos délires.
Juliette Fossiez

Ma différence réside dans tout cela associé au fait que je ne donne pas de simples cours de ceci ou de cela, mais que je forme l’artiste, et que je le fais naître à lui-même, et lui offre, cadeau majeur, sa justesse et toute son amplitude. Aucune arrière pensée commerciale ne m'anime. Je ne souhaite que la réussite de mes protégés. Et je parle d'abord de leur être, puis de leur vie, et enfin de leur métier. Or je les mets en scène, en situation, et les guide vers eux-mêmes. Ainsi, tous me rendent et partagent avec moi ce que j'ai pu leur offrir, cette part essentielle de mon être qui vibre et s'exprime et veut changer le monde en un grand ensemble d'harmonie.
Ajouter une légende
                              Christian Pagès Danseur à Porto Portugal
    Professeur de danse et danse-théâtre  à l'Université des sports  en 1978.
Premier coach sportif en 1976 missionnaire d'ambassade engagé par le ministère de la culture et le ministère des sports pour former 3000 sportifs de haut niveau pour mener le pays aux olympiques.
           Former professionnellement comporte des exigences multiples.
Donner une technicité est une base essentielle. Développer une conscience par le biais d’une culture adéquate est indispensable et permet à l’étudiant de se situer socialement et de s’insérer dans les groupes qui lui conviennent.
Mise en scène pour un dîner de quelques centaines de personnes à Evreux

Faire naître et se développer une créativité fait éclore « l’artiste » quelle que soit la profession envisagée. Ensuite et dans le même temps une éducation de l’individu est la clé qui lui ouvrira les portes qu’il espère franchir. Pour cela j’utilise différents outils, je fais découvrir la loi d’attraction, base indispensable pour se frayer un chemin en société et créer sa propre voie Ils découvrent ainsi les lois et principes qui leur permettent de suivre leurs objectifs et de les réaliser
Duo en miroir pour "mon autre".

J’utilise la PNL (Programmation neuro linguistique) et d'autres outils de développement personnel et de thérapie. La cohérence entre mon enseignement et ces outils vient de mon besoin d'aider, de guider et de permettre la vision de l'objectif à atteindre.

Je leur donne ainsi les meilleures conditions d’utilisation de leurs propres ressources et une bonne conscience de leur impact sur le public et sur les employeurs potentiels. Je fais appel à l’étude des ennéagrammes, à la numérologie, à l'hypnose, au symbolisme et à la physique quantique. D’autres techniques sont utilisées ou évoquées. Nos artistes sont ainsi formés et prêts à affronter leurs métiers et la société qui les accueille, quelle qu’elle soit. 
Ainsi, mes étudiants passent de l’étude à la réflexion, de la pratique à la théorie. A la mise en situation en création .Ils étudient l’art de bien faire, sont confrontés à la recherche et pratiquent une remise en question quotidienne. Ils ouvrent chaque jour les portes de leur programmation individuelle .Ils se transforment ainsi et deviennent des êtres de lumière. C’est alors que commence le long, difficile et merveilleux parcours de leur carrière, et que leur vie d’artiste prend son envol. Ceux qui ont su profiter pleinement de l’enseignement qui leur à été offert ont acquis les forces nécessaires pour imaginer et planifier une carrière.
Fin 2009


Le cœur du Forum, le bureau 31, avenue Parmentier 75011 Paris

L'Histoire..........n'est plus à faire!


                       Spectacle privé en provence.                                          
Eve Druelle chante .
"Cette jeune artiste est diplômée de l'Ecole Supérieure du spectacle.
Elle fut l'assistante de Christian-Alexis Pagès après sa formation
comme le fut aussi Sébastien Agius pendant deux ans.
Ils furent ainsi formés à la pédagogie après avoir été formés aux métiers de la scène et de l'écran."
          Voir: http://afm-animations.blogspot.com

L'école est associée à la production.
Des événements scéniques et des animations donnent à nos artistes l'occasion de rencontrer des publics très variés.
Ces opportunités permettent de monter très vite le niveau professionnel de nos artistes.

 Un artiste vit sa vie, qui en elle-même est déjà une oeuvre, selon son inspiration.
Ne vaudrait-il pas mieux qu'il construise la planification de son devenir en partant de la vision que lui autorise ses espoirs?

Ce que j’ai appris

En enseignant, en dirigeant des artistes et en composant des groupes pour réaliser des œuvres, j’ai appris a voir les corps, et à lire dans les pensées. Il me suffit de voir un être debout devant moi pour sentir comment le remodeler pour rétablir l’équilibre physiologique nécessaire à son harmonie. Mes mains sont prêtes à se poser sur la tension que mon protégé découvre sous mes doigts ou qu’il relie à une douleur plus au mois présente. Je peux très rapidement lui donner les consignes qui l ‘aideront à retrouver une harmonie et à rééquilibrer ses énergies.
L'école "image de Paris", sur le pont des arts.

Les corps me parlent . Je les entends –je ressens leurs énergies, les fluides qui s’en dégagent .Et mon sens de la justesse me donne la direction du travail à faire ou à proposer à celui ou à celle que je vois.

Quand à l’artiste en scène, je le vois penser, hésiter sur un geste qui n’a pas lieu, refuser une impulsion, se laisser piéger par une énergie subite.

En séance de travail, ou en répétition, je lui demande de me dire clairement : « Tu as eu envie de te lever, tu ne l’as pas fait. Au lieu de cela tu as croisé tes bras, tu t’es alors senti mal à l’aise .Ton texte est alors mal sorti, tu as buté sur un mot, car en fait, puisque tu n’as pas suivi ton impulsion, que tu ne t’es pas levé ; tu as alors fossé ton état et cela t‘a frustré, puis énervé, et tu n’as plus contrôlé le débit des mots ».

Et l’acteur acquiesce, car il sait que c’est exactement ce qui s’est passé. Mon expérience, me permet d’être aujourd’hui un horloger dans l’art de voir les autres et de les entendre.

Mais hors de mon contexte professionnel je perds mes « pouvoirs »

J’oublie du moins de m’en servir.

Ils ne m’intéressent que reliés à mon art, ou lorsque j’accompagne une personne sur un projet dans une intention précise.
                       Christian Pagès dans "Page blanche"...
J’ai appris aussi la force des images, que ce soit sur scène ou à l’écran. Je crée la magie avec de l’humain, et aussi avec la scénographie rendue possible par les éléments présents.

Le sens s’est développé avec le temps. J’ai appris la justesse du geste qui fonctionne, de l’endroit où poser un meuble, de l’angle à utiliser pour prendre la lumière ou l’espace ou donner du sens à une direction ou à une intention.
Les tritons
Création issue d'un diplôme et poursuivie en tournée.

J’ai appris enfin à diriger un artiste et à lui donner les bonnes consignes pour qu’il suive le chemin qui lui donnera tous les éclats et toute la force auxquels il peut prétendre. Mon métier m’a tant appris que je me sens petit à côté de ce qu’il peut encore m’apporter et de ce qu’il peut faire de moi. Mon métier est en moi telle une clé magique qui n’en a pas fini d’ouvrir toutes les portes dont le nombre est infini.
 Christian-Alexis Pagès en scène sur 150 m de cordes croisées sur le mur de
 Page blanche, page grise, page bleue en 2007 au point d'orgue.

Et tout cela a tellement pris de place en moi et est devenu si essentiel pour guider mes artistes, que j’ai appris à dépasser le scepticisme, l’obscurantisme et la médisance destructrice et mauvaise.
Mais quels que soient mes pouvoirs, quelles que soient mes compétences, je ne peux lutter contre l'ombre et la misère qui hantent les êtres faits de pensées négatives et qui détruisent leur chemin. Ceux-là apprennent mais restent dans leurs limites austères. Ils deviennent parfois puissants par leurs compétences acquises mais ne voient pas les chemins qui leur sont interdits par le fait d'être enfermés dans l'enclos qui les obsède et les retient.

Jury à l'E.S.S.
                                       En quoi ai-je grandi ?

Mon métier tel que je le pratique, grâce à mon exigence et à la précision de mes objectifs, m’a permis d’ouvrir un monde que je n’imaginais pas. J’ai découvert la complexité de l’être humain et la magie du spectacle. C’est par ces deux facteurs que j’ai pu créer que ce soit de nouvelles personnalités ou bien des œuvres, véritables suites d’instants de magie. J’ai ainsi pu affiner peu à peu, goutte à goutte, millimètre à millimètre, mon art et ma conscience. Je me doute qu’il me reste un long chemin à faire, et que ma vie n’y suffira pas. C’est pourquoi j’écris ce livre afin qu’il reste une trace tangible de ces œuvres éphémères et que d’autres après moi puissent profiter un peu de mon chemin de vie et de ce que mon œuvre aura laissée, et qu’ils puissent continuer la route et l’affiner à leur tour.
  Christian-Alexis Pagès en scène sur 150 m de cordes croisées sur le mur de
Page blanche, page grise, page bleue en 2007 au point d'orgue.


Mon métier m’a permis de donner beaucoup, intensément, immensément et de recevoir beaucoup, énormément. C’est ainsi que j’ai grandi à force de luttes, de combats, de résistances, de persévérance, et de succès, de recommencements et de reconnaissance.

Personnage "Statufié" pour un événement au hilton de Suffren à Paris

 Il a fallu s’imposer dés le départ :« Je veux être danseur. » !
Pas simple. Tant de regards fourbes, de sourires moqueurs, de mauvais esprits, déstabilisateurs. Et puis après : Etre l’artiste, toujours, partout .Répondre aux questions ou entendre les non-dits, les silences évocateurs et mêlés de sous entendus. C’est un jeu subtil et un piège en comportant mille auxquels il ne faut pas se laisser prendre. La « société » des gens « honnêtes » commence par vous déstabiliser, essaie de vous décourager, puis une fois que vous avez pris votre envol, on vous adule, on vous convoitise, tout en vous tenant à distance ou au contraire en vous vampirisant.

Chris Pagès dans "cérémonie noire nuance mauve".

                    CE METIER VOUS TRANSFORME

Il façonne votre esprit, votre regard votre sensibilité, votre corps ,vos gestes , votre fluidité .Vous êtes artiste jusqu’au bout des ongles ,votre vêtement vous trahit ,et vous n’avez plus jamais le même regard que votre entourage sur le monde qui vous entoure , sur un spectacle ,sur un film. L’artiste a tellement développé sa sensibilité qu’il n’est plus apte à se contenter de médiocrité dans les rapports humains , dans les conversations, dans les sujets abordés .Bien sur, je parle de ces artistes qui ont fait un vrai travail de formation et d’éducation personnelle. Il ne s’agit pas de ces personnes qui prennent quelques cours par ci par là et développent doucement une simple technicité ou font quelques rares expériences artistiques et se prennent pour ce qu’il ne sont pas en jouant à « être artistes ». Ce qui est déjà bien en soi mais insuffisant pour se préparer à des métiers et à aborder « la vie d’artiste ». J’ai toujours bousculé les acquis. Ayant fait preuve d’originalité, j’ai rencontré beaucoup de résistance, de suspicion et de réactions négatives l’intention de former par la polyvalence a été très mal perçue, quand dans les années 70 j’ai créé des stages puis une école qui prétendait dans le même temps proposer de la barre au sol ,de la danse , de la danse-Théâtre, de l’improvisation, de la recherche chorégraphique des ateliers vocaux très corporels, un travail théâtral sur texte etc.…
Chris Pagès et la première affiche de l'E.S.S.

J’arrivais ainsi à des résultats époustouflants, mettant sur scène des personnes totalement débutantes en huit jours. Je donnais alors des spectacles originaux et puissants .Le public était subjugué , les stagiaires totalement transformés .Le ministère de la culture ne savait de quel bureau me faire dépendre. Était-ce de la danse, du théâtre, de la musique ?

Je m’y suis entendu dire : « ce n’est pas sérieux. Vous ne ferez pas long feu .
Il vous faut choisir votre art. » Eux-mêmes ont enfin aujourd’hui un bureau de la danse et un autre pour la musique .Et les classes d’aujourd’hui d’improvisation sont fréquents dans les studios de cours. Dans mes ateliers ,je mets la critique positive constructive au premier plan de mon enseignement .Elle est le jalon primordial pour former la créativité d’un individu et lui permettre d’utiliser ses outils selon sa propre sensibilité et son esprit .Le laisser improviser et lui donner l’impression Qu’il est alors simplement créateur est une grave erreur à ne pas commettre.
La créativité et la technique sont liées.
Et la technique naît d'un long chemin d'expériences sensorielles mélées de maturité. Le temps y a sa part et enrichit les acquits.
Elles sont toutes deux le fait d’un chemin à parcourir qui contient l’expérience et ses aléas, le vécu tant sensoriel que cognitif et la conscience de l’efficacité et des échecs. C’est ainsi, en faisant « grandir » ceux qui ont suivi mon enseignement, que j’ai moi- même grandi. Je les ai bousculés, secoués, faits sortir d’eux-mêmes. J’ai secoué l’arbre pour que les fruits tombent.
Les élèves en régie
Ci-dessus Hervé Lewandovski à la console lumières.


Combien m’ont dit : « je suis ici pour le théâtre, je ne veux pas faire de danse »…et sont devenus danseurs. Combien m’ont dit : « Je veux faire uniquement de la danse », et sont devenus chanteurs, ou acteurs. Et ce fait s’est reproduit durant des années. Beaucoup se sont ouverts à eux-mêmes et à leur potentiel et ont trouvé leur voie en eux-même en ayant accepté simplement de travailler sur ce qu’ils sont, simplement..

J’ai revu plus tard des artistes qui avaient refusé un cours, ou une discipline puis, m’ayant quitté, ont pris cet art au premier plan de leur activité.

C’est que je donnais plus qu’il ne m’était demandé.
Les étudiants de l'E.S.S. enrégistrent en studio la comédie musicale
"Rocky Horror Show" qu'ils donnent sur scène sous la direction de Christian Pagès

Je n’ai jamais voulu fonctionner selon la demande. Ma proposition est là. Ceux qui veulent en profiter découvrent un monde, s’y engouffrent et en sont les premiers gagnants. Les sceptiques restent à l’écart et n’ont jamais su ce qu’ils ont perdu. Mon exigence à toujours été entière. Quelle que soit la motivation et l’intention de la personne qui se confie à moi, je donne tout, et j’exige tout, tout de suite, sans compromission.
Il y eut, bien que très rarement, des réactions violentes en général crées pas des craintes de mal faire ou de ne pas arriver au résultat escompté. Certaines restent dans les annales tant elles sont cocasses. Je me souviens du père d’une jeune fille qui m’a envoyé une lettre très menaçante, en recommandé, parce que j’avais eu l’audace de dire à sa fille à plusieurs reprise, en classe de barre au sol de tendre les genoux et de travailler son « en dehors ».Ce monsieur me disait que sa fille avait toujours eu les genoux tendus depuis sa naissance, et que son « en dehors » ne me regardait pas. Il me trouvait très méchant avec cette jeune fille et, parait-il, j’étais selon celle- ci, aussi méchant avec les autres élèves. J’ai donc convié ce monsieur à assister à un cours de barre au sol afin qu’il se rende compte du travail. Le Monsieur vint, s’assit pendant une heure et demie, prit des notes pour développer son argumentation et lorsqu’à la fin du cours, j’allais, jovial, vers lui persuadé qu’il avait mieux compris de quoi il retourne, je lui demandais : « Alors, qu’en pensez –vous ?

Il me rétorqua : « Je constate que ma fille avait raison. J’ai noté que vous passez votre cours à critiquer vos élèves ». Fin de l’épisode.
   Comprend qui veut... ou qui peut.
  Il est vrai qu'en dehors d'un champs de compétence, chacun d'entre nous est bien démuni. Mais trop souvent l'amour démesuré et surprotecteur des proches aveugle et fait barrage à l'humilité.
The Rocky Horror Show sur scène
Monica Lidke ci-dessus

Un jour, un de nos étudiants, que je faisais beaucoup travailler, en qui j’avais de grands espoirs et qui s’était totalement transformé dans l’école, me demanda un rendez-vous privé. Il m’expliqua que j’étais particulièrement sévère avec lui en barre au sol et que je n’étais jamais satisfait de ses résultats malgré ses efforts, il me dit que la barre au sol n’avait à son sens aucun intérêt et qu’il voulait devenir danseur. (Il était rentré à l’école débutant et était à mon sens déjà devenu danseur). Sur ce, il quitta l’école. Je le retrouvais quelques années plus tard. Il s’était fait un petit nom dans la musique techno, avait abandonné la danse. Et il me dit alors que ce qui lui manquait le plus était la barre au sol Allelouhiat !
    Il était une fois......
   à suivre..........
                          Le maquillage

Jouer sur un plateau avec l'Ecole Supérieure du Spectacle

Laure Laugeleux Weiss est diplômée de l'Ecole Supérieure du Spectacle.
Elle est aujourd'hui une très belle comédienne.
Vous la verrez bientôt sur les grands écrans dans un premier rôle.

Nos artistes côtoient des scènes régulièrement et présentent des créations produites par le forum du mouvement.

A la sortie de l'école ils ont un CV professionnel et un produit scénique à présenter en public.
L'école est à la fois un centre de formation et une production.
Nos étudiants profitent ainsi d'une double formation technique et pratique.

Un être en formation peut devenir l'un de ses possibles selon la pensée qu'il suit et qui l'entraîne.
Si sa pensée est bonne il ira vers le meilleur.
Si sa pensée limite sa vision, il ira où elle le conduit.
Je peux l'aider à élargir la voie qui le conduit à une plus grande espérance.
Mais je ne peux pas franchir les limites de ses intentions.

Ottavia au pianoAujourd'hui démarre une carrière avec ses propres spectacles  en 2013
 Se mettre à jouer...
Nos artistes travaillent leur instrument.
Laure suit sa carrière de comédienne en 2013 
...et leur interprétation
Albane Chateau
au point d'Orgue
Elle suit aujourd'hui sa carrière à Montréal  en 2013-14-15